mercredi 28 juillet 2010

Wet tropics





A Darwin il y a deux saisons le wet (il pleut) et le dry (il pleut plus) nous pensions qu'il en était ainsi dans le nord du queensland. ERREUR, certes certains hivers il ne pleut pas (l'année dernière trois mois de beau temps) mais cette région s'appelle le WET TROPICS donc il pleut. Il pleut même beaucoup dans la région où nous sommes il pleut plus de 4 mètres par an. Donc il pleut tous les jours depuis que nous sommes dans le queensland (du nord) nous avons eu deux jours de soleil. Il ne fait pas froid 28 degrés en moyenne c'est bien la nuit nous avons bien chaud et pas question de se couvrir la journée mais bon même dans la voiture cela sent l'humidité, obligé de laver tout le linge aujourd'hui, nous avons regardé la météo des plages et il y avait 80% d'humidité, c'est pour cela que le linge a eu tant de mal à sécher.
Quant à aller à la chasse aux baleines, nous nous sommes fait une raison, le navire n'est toujours pas sorti du port celà fait dix jours maintenant que le vent est mauvais, peut être vendredi... du coup nous sommes partis de Cairns et sommes à Mission Beach en face de l'ile Dunk découverte par Cook, eh bien devinez quoi le navire ne peut sortir à cause du vent... tant pis on reste un peu, on est pas pressés, dimanche y'a un marché régional et puis les baleines on peut peut être en voir plus bas sur la côte à Harvey Beach.
Demain excursion en forêt pour voir des casoars et puis si on en voit pas on aura au moins essayé.

Nous serons allés à la chasse aux casoars deux fois, la premièe fois daniel et moi nous nous sommes sépaés, avons marché presque une heure chacun sur un sentier boueux, j'ai eu peur d'ailleurs de me retrouver face à un casoar, ils font presque 2m de haut et sont agressifs, mais nous avons fait choux blanc chacun ; la deuxième fois nous sommes allés visiter les Wallaman falls chute d'eau réputée et lieu de prédilection des casoars, mais toujours pas de casoars, il faisait beau cependant.

Découragés, nous avons fait une croix sur les casoars et sommes repartis plus bas dans le sud du queensland à Townsville. Mais ça c'est une autre histoire.

jeudi 22 juillet 2010

le lapin blanc










Ben oui "je suis en retard" dit le lapin blanc et c'est un peu ce qui m'arrive, je profite d'être dans le queensland où l'internet est quand même beaucoup plus développé pour vous montrer certains endroits ou choses que je n'ai pu mettre dans le blog jusqu'ici.

alors voilà connaissez vous les strombolites ? il paraît que ce sont les premiers êtres vivant sur terre, les plus anciens en tout cas car c'est grâce à eux que l'oxygène est apparu (m'en demandez pas plus moi je crois ce qu'on me dit" et en plus ces strombolites sur les photos vivent sur une des plages les plus jolies et intéressantes du monde puisqu'elle est constituée uniquement de jolis petits coquillages blancs sur une épaisseur de 7 m au moins. Les premiers colons eurent idée d'utiliser ce matériau pour construire leurs maisons car ces coquillages ont la particularité de durcir à l'air et de s'agglomérer comme du ciment une fois en contact avec l'eau de pluie donc ils ont creusé une carrière sur la plage et découpé ces coquillages en brique, bien entendu maintenant c'est interdit mais les batiments sont toujours debout et si jolis d'une blancheur immaculée au soleil.

mardi 20 juillet 2010

Le queensland du nord















Depuis notre arrivée dans le queensland le temps s'est amélioré, il ne fait plus froid mais nous sommes dans l'extrême nord et dans le forêt tropicale donc il pleut, c'est de la pluie normande, il pleuviote comme on dit et même par moments nous sommes carrément dans les nuages, sur le bord de la route des panneaux conseillent d'allumer les phares en temps de brouillard...

Le soleil se fait discret mais que la région est belle, que les tropiques sont beaux, verts, exubérants et tout a l'air soigné, le douanier Rousseau est passé par là, les fleurs sont grosses avec des couleurs vives, les palmiers, cocotiers, bambous abondent, la mangrove est omniprésente mais la forêt elle-même descend jusqu'à la plage et ça nous ne l'avions jamais vu.

Ce que je n'avais jamais vu non plus c'est un platypus, daniel en avait vu deux en Tasmanie mais moi non alors les mots me manquent pour exprimer mon étonnement lorsque au bord d'un ruisseau, il s'est mis à me faire signe et là j'ai vu mon premier platypus, quel bonheur.

Nous sommes allés voir un figuier étrangleur avec des racines longues de 15mètres on se serait cru dans le seigneur des anneaux et avons vainement essayé de voir des tree kangourous - oui des kangourous qui vivent dans les arbres mais ils sont si rares il n'en reste que 8 dans la forêt où nous marchons.

Par contre ceux que nous n'avons pas raté (ou est ce le contraire ?) ce sont les kookaburras, quel enchantement de les voir de si près, pas farouches ce jour là...

Nous sommes partis voir le cap Tribulation ainsi nommé par le capitaine Cook car son bateau l'Endeavour a heurté le récif de corail et il a fallu y faire des travaux avant de pouvoir profiter de cette belle baie, l'eau douce abonde dans la région il faut dire qu'il y pleut en moyenne 5m par an dans le coin, d'ailleurs même dans la saison sèche comme en ce moment les cours d'eau ne disparaissent pas comme dans la région de Darwin, il pleut un peu moins c'est tout. Une promenade sur la plage nous fait découvrir une belle mangrove puis les cieux s'ouvrent et nous nous réfugions dans le seul hotel restaurant du coin, j'aime cette pluie humide, par terre je ramasse un fruit bleu vraiment bleu c'est une pomme me dit la serveuse, quel dépaysement... elle ne sait pas si elle est comestible par contre car beaucoup de fruits sont seulement comestibles pour les casoars, oh comme j'aimerais en voir un, demain peut être ?
Pour aller jusqu'au cap tribulation, il faut prendre un ferry puis circuler sur une route minuscule entre 20 à 40 kms sur 35 kms en partageant les ponts avec les véhicules venant dans l'autre sens, un seul véhicule à la fois les ponts sont minuscules et certains encore en planches puis après avoir posé la voiture nous continuons à pied, par moments nous sommes seuls sur la plage et je pense à Cook et à tous ses marins découvrant ces paysages qui n'ont du guère changer.

lundi 19 juillet 2010

l'outback, l'ennui et les touristes















A Uluru celà commençait le camping était pourri, puis celà a continué : le camping dans un ranch-station service avec les douches à coté des pompes et pas d'électricité à Curtin springs, ensuite Burke et Willis encore une station service peu d'herbe sur le camping, pas d'électricité, nous sommes montés à Kuramba une toute petite ville sur le golfe de carpentaria où comme nous étions les derniers clients nous avons eu droit à une place cimentée devant un mobile home qui n'était pas loué mais bon les toilettes et douches étaient bien et le coucher de soleil vu du pub sympa comme tout.

Nous sommes repartis dans la brousse direction le queensland et sommes passés par Mont Surprise où le gérant était un ancien militaire anglais puis le lac Tinaroo qui n'était pas mal - temps maussade mais très joli région productrice de lait nous y avons acheté un camembert sans lactose dans une laiterie et nous voici tout dans le nord du queensland sous le soleil, sur la plage avec la forêt tropicale qui descend jusques sur la plage mais quel chemin pour arriver jusqu'ici et comme la route peut être monotone parfois, un paysage immuable, les campings pourris et la nourriture c'est simple c'est hamburger frites, sandwich au steack frites ou seau de frites. Nous rêvons de légumes frais, de salade bien verte, de pastèque et de melons aussi aujourd'hui shopping à Mossman et nous avons dévalisé le magasin et acheté pleins de fruits et légumes mon portemmonnaie s'en souvient bien et en plus il me reste 40 dollars ici ils aiment le cash et ma banque n'a pas de succursale dans le coin. Tant pis on avisera

ce qui nous sauve c'est qu'à chaque fois nous avons une divine surprise, l'escouade de cacatoes noirs qui s'est posée dans le champ adjacent du camping, le figbird venu manger des noix au dessus de nous, les 2000 chauves souris qui nous ont survolées alors que la nuit descendait, le milliers de hérons garde boeuf qui se sont posés sur un arbre pour y passer la nuit,, tous les jours une petite joie et c'est bien.

dimanche 18 juillet 2010

Kings canyon









après une nuit extrêmement courte due aux voisins nous repartons pour visiter Kings Canyon ce site est moins connu qu'Ayers rock ou les Olgas mais rien que le nom canyon nous excite. A l'assaut...

nous arrivons et ne voyons rien d'extraordinaire une colline... le sentier monte bien mine de rien, puis les marches vont elles s'arrêter enfin? oui, je me retourne un peu essouflée et la vue est extraordinaire... c'est joli, il fait bon, le soleil a enfin pointé son nez, nous sommes en haut d'une falaise que l'on ne voit pas du parking, de l'autre côté du canyon une autre falaise rouge et tout endessous un petit cours d'eau, tout petit mais c'est le seul point d'eau permanent du coin, c'est ici que les hirondelles de rocher se ravitaillent en eau. Pour traverser d'une falaise à l'autre on descend dans le jardin d'eden, c'est le nom donné au cours d'eau et l'on remonte de l'autre coté sur des escaliers en bois bien pentus.

Ayers rock ou Uluru
















Après la divine surprise de Coobers pedy nous remontons dans le nord pour visiter Ayers Rock, le temps se met définitivement au froid, nous nous couvrons, il fait sec et froid et à notre arrivée le temps se couvre, qu'à celà ne tienne, ne nous laissant pas abattre nous partons (après une arrivée mouvementée au camping/salle d'interrogatoire : d'ou venez vous, comment avez vous appris notre existence - vous êtes les seuls sur Ayers rock, votre voiture vous appartient elle, avez vous une pièce d'identité ? pourquoi je paye cash ! tout cela pour être relégué dans le trop plein du camping c'est à dire un parking en latérite rouge et poussiéreuse sans lumière ni démarcation) pour voir le coucher du soleil sur Uluru (c'est le nom indigène) pas de soleil mais nous sommes 6 là ou il y a des centaines de gens en temps (ensoleillé) normal et c'est beau quand même le monolithe change de couleur et l'endroit est si paisible, au loin les Olgas sont illuminées par un dernier rayon de soleil fugitif c'est romantique, c'est beau et les touristes que nous sommes sont enchantés. Nous rentrons, il fait déjà nuit et en nous levant le lendemain la table de camping est gelée, il a dû faire moins 4 cette nuit, pas de nuages et le désert est frais la nuit, du coup pas de petit déjeuner dehors un verre de lait ira on verra plus tard.
Nous irons voir les Olgas une série de rochers à 25 kms d'Ayers Rock, certains disent qu'elles dégagent encore plus d'atmosphère que ce dernier. Hé bien oui c'est un tout je dirai on sent une certaine spiritualité dans ce coin, d'ailleurs les Olgas sont si sacrées que les aborigènes du coin n'ont toujours pas parlé des esprits qui les habitent et certaines parties ne se dévoilent à personne d'autre que la tribu. Nous faisons une belle marche dans les rochers, puis petit déjeuner à l'abri du vent (il fait beau mais le vent est glacial) et l'après midi nous nous promenons à la base d'Uluru. Je suis contente j'ai pu voir les dessins aborigènes à la base d'Uluru et puis une grotte sacrée pour les femmes de la tribu interdiction de la prendre en photo, super journée.
Comme je refuse d'engraisser les propriétaires du camping (qui sont au demeurant les membres de la tribu du coin) nous ferons une centaine de kms pour le prochain camping sur une ferme gratuit, sans électricité, douche payante 3 dollars la douche bref pas la joie, le temps de prendre la douche dans des sanitaires en tole (spécialité du coin) ou on ressort de la douche tout nu pour pouvoir s'habiller devant tout le monde (contente Gillian heureusement y'avait personne) et deux autres voitures s'étaient installés à 3m de nous (forcémment le pré doit faire un hectare y'avait pas de place ailleurs, quels xxx en plus des français dans une des voitures _ je dis à Daniel c'est bon on dormira pas cette nuit - mais non faut pas dramatiser qu'on me répond. Moralité ils ont fait un feu de camp, on parlé toute la nuit forcément il gelait encore et sous la tente ils devaient pas avoir chaud et moi non plus pas bien dormi c'est ça les français à l'étranger égaux à eux mêmes EGOISTES le lendemain lorsque nous sommes partis ils dormaient encore, tranquilles...