pendant notre remontee vers le nord nous nous arretons a broome tres jolie ville balneaire, tres cotée en Australie, genre côte d'Azur et en même temps oasis verte un vrai plaisir pour les yeux quand on arrive après des kilomètres de route en latérite rouge et poussiéreuse.
les deux premiers jours nous étions dans un camping un peu pourri, genre résidents permanents qui ne peuvent se payer un logement décent alors ils habitent dans une vieille caravane, certes le camping était pas terrible mais si bien située pour le phénomène du staircase to the moon, pour avoir ce phénomène il faut qu'il fasse nuit, que la marée soit très basse et que la lune soit pleine, nous sommes donc arrivés à Broome pour voir cela. Chose faite dès la première nuit et donc le troisième jour nous sommes partis dans un beau camping avec piscine et luxe et la plage la plus belle de Broome qui s'appelle Cable beach. La plage est toute blanche, la mer turquoise et il y a si peu de monde c est super, nous y allons a pied depuis le camping et cela nous repose de la route, mais voici que les bungle bungles nous appellent et nous repartons deja.
ceci partira sans photo toujours la meme histoire nous sommes a Darwin et le camping a une connection m>>>> les photos suivront donc un autre jour...
dimanche 30 mai 2010
campings sauvages
Certains des campings sauvages que nous frequentons sont supers, entendons nous bien : ils sont autorises et beneficient de toilettes, souvent de barbecues et de tables, d autres fois seulement les toilettes et l on peut y rester 24h a trois jours sans rien payer, les poubelles sont ramassees par la voirie et les sites sont tres propres.
Nous avons passe une soiree tres romantique dans un camping en pleine brousse, il faisait bon, si bon que nous sommes restes une bonne partie de la nuit a regarder les etoiles dans le ciel australien sans lumiere pour nous gacher ce magnifique spectacle.
Puis le lendemain soir nous avons campe dans des gorges, d ailleurs je vous raconte pas regardez donc les photos
carnavon
Apres avoir quitte les Pinnacles nous arrivons a Carnavon ville bananiere, elle produit 80 pour cent des bananes australiennes grace a sa riviere. Oui je sais quand on voit la photo de la riviere on s interroge, elle a l air seche mais c est une riviere souterraine, le forage va jusqu a 90m de profondeur sous la riviere et l eau sort a 65 degres et grace a la technologie il n y a pas de problemes dans la plantation les bananes ca pousse bien...il y a toutes sortes de plantations : bananes, avocats, fruits exotiques et comme la ville est au bord de la mer on se croirait aux Bermudes, c est sympa le camping ou on est est chouette, les pelicans aussi, les falaises nous procurent une merveilleuse vue et la mer est bleue turquoise puis gagne en profondeur et devient bleu pacifique.
Daniel part en ville faire un peu de courses je reste faire la lessive, il prend le bus et surprise a part lui et le chauffeur que des indigenes, ricanements dans le bus, ils n ont pas l habitude de voir d autres que eux prendre le bus...
Par contre en quittant Carnavon pour Tom Price je flippe le panneau routier nous indiquant que l on ne rencontrera plus d eau avant 632 kms.
Daniel part en ville faire un peu de courses je reste faire la lessive, il prend le bus et surprise a part lui et le chauffeur que des indigenes, ricanements dans le bus, ils n ont pas l habitude de voir d autres que eux prendre le bus...
Par contre en quittant Carnavon pour Tom Price je flippe le panneau routier nous indiquant que l on ne rencontrera plus d eau avant 632 kms.
samedi 29 mai 2010
les Pinnacles
Lorsque les premiers marins ont aperçu près de la côte les Pinnacles ils ont cru aux vestiges d'une vieille ville, c'est vrai c'est trompeur. Nous y sommes arrivés au moment où le soleil se couchait sur ces pierres dorées et voici ce que celà donne ...
Albany
ns voici à Albany où nous trouvons un très joli camping derrière les dunes au bord de la mer, les jardins sont superbes, le jardinier est un vieux monsieur, le matin je le vois qui cueille chaque fleur défraichie à la main.
Nous irons d'ici faire le tree top walk un tour dans la canopee des arbres les plus hauts d'Australie et puis nous irons aussi voir les arbres les plus vieux qui sont les karris (si je ne me trompe), un petit tour avec camping dans le Warren national park (il pleuvra toute la nuit) et comme il n'y a pas d'électricité nous sommes couchés à 18h avec la nuit (je comprends pourquoi tous les australiens que je vois ont au moins 3 enfants) et ensuite ce sera Perth qui est une jolie ville, bien verte, bien entretenue, on respire, les gens sont aimables mais IL Y A DU VENT ET LE VENT EST FROID, le camping est très bien un des meilleurs que nous aurons eu jusqu'ici mais nous ne trainerons pas, on a froid, nous partons pour le nord retrouver le soleil
vendredi 21 mai 2010
TOM PRICE
j aime ces matinees dans les zones desertiaues, le ciel bleu pale sans nuages, l air cristallin et montagnard dans sa fraicheur. On a l impression que les poumons s ouvrent enfin, ce n est plus la respiration rapide et saccadee de la brousse mais plutot une degustation et en meme temps que l air on aspire la serenite ambiente.
Personne sur la route, aucun animal visible, rien ne bouge, des arbustes, du spinnifex, des panneaux attention zone inondable suivi par celui attention aux vaches - on le connait celui la on le suit depuis avant Carnavon-, beaucoup de mineral et des collines - un faux air d Ecosse avec leurs landes aux couleurs parme, rose qui changent avec le soleil pour devenir jaunes puis marron et ocre au soleil couchant.
Nous voici en route pour Tom Price, ville la plus haute du western australia, ville miniere, du fer cette fois. Elle s appelle Tom Price en hommage a Monsieur Tom Price qui decouvrit il y a une vingtaine d annees le gisement immense de fer auquel la ville doit sa naissance.
Le pauvre homme a pris sa retraite à 71 ans et de retour aux Etats Unis a été terrassé par une attaque cardiaque foudroyante à la suite d'un appel de la compagnie minière confirmant la découverte d'un énorme gisement de fer là où il l'avait indiqué.
Une décision s'impose : quelle route choisir ? rester sur la route goudronnée et faire 80 kms de plus ou prendre la route en terre plus courte ? nous irons donc voir l'état de celle ci. La matinée avance, nous venons de croiser la première carcasse de kangourou entourée d'un rapace et de corbeaux, deux voitures nous croisent nous échangeons l'outback wave salut traditionnel, un petit signe de la main entre voyageurs.
Une vache sur le bord de la route sur le point de traverser s'arrête pour nous regarder passer (qui est le plus intéressé ?) puis nous en voyons plusieurs petits troupeaux, certaines minces ,d 'autres squelettiques des zébus, des petits veaux suivent leurs mères, elles cherchent le portail pour rentrer sur une propriété.
Nous ferons 240 kms sans rencontrer une pompe à essence ou un café. C'est le dilemne : route goudronnée ou pas? prenons la route en terre. Les nuages arrivent, l'eau qu'ils transportent ne tombera pas ici mais les derniers 60kms j'aimerais tout de même les faire sur une piste séche.
Un nuage de poussière (une voiture arrive en face) nous lui faisons signe, il s'arrête : c'est bien la route de Tom Price ? oui, il faut juste franchir deux creeks, elle n'est pas bien indiquée n'est ce pas ?
nous sommes rassurés et repartons Yep on a assez d'essence mais tout juste, faut pas qu'on se trompe. On y va, on y va, on y va mais c'est quand qu'on arrive ? y'a personne sur cette route, lentement l'angoisse monte, la route se dégrade et nous voyons qu'elle ne va pas qu'à Tom Price mais aussi à 250 kms de là, Tom Price faut tourner à droite.
Pas de route à droite, par contre on voit qu'une nouvelle mine va surement ouvrir pas loin de la route, il y a des tracto pelles, des camions d'essence, des camions pour damer la piste mais ils sont loins et on ne peut pas prendre le petit chemin labouré qu'ils ont créé, plus loin de gros camions, nous ralentissons, pas un chat, rien. Ah nous sommes sauvés voici une voiture, nous lui faisons signe il va si vite (c'est une voiture de la mine) qu'il ne voit pas que nous lui faisons signe tous les deux, si après nous avoir dépassé il fait marche arrière - bonjour elle est loin la route de Tom Price ? mais non pas du tout à 200 m il faut tourner à droite, merci merci. Deux cent mètres plus loin il n'y a rien nous continuons deux kilomètres et voyons deux géomètres ils font une nouvelle route pour la future mine et nous montrent la route à 50 m d'où nous sommes à droite, ouf "merci messieurs" en plus elle est goudronnée jusqu'à Tom Price, c'est le pied.
Camping, douche, boissons, courses, le lendemain pour reprendre la route vers le Karijinni Park nous nous pointons à l'unique station service de la ville "ben oui, c'est à dire le camion pour le diesel il va arriver aujourd'hui mais on sait pas quand" "bon ben on va faire un tour et on revient"
nous partons faire un piquenique il est 10 h et à 1 heure il est grand temps d'aller faire le plein, nouvelle version " le camion il arrive à minuit" ah...
Retour vers le camping où on nous dit que cela arrive tout le temps, on a l'impression d'être dans un livre de Stephen King, si ça se trouve on repartira jamais de Tom Price; LE LENDEMAIN MATIN QUAND ON FAIT LE PLEIN DE DIESEL LA POMPE A ESSENCE EST VIDE.
Personne sur la route, aucun animal visible, rien ne bouge, des arbustes, du spinnifex, des panneaux attention zone inondable suivi par celui attention aux vaches - on le connait celui la on le suit depuis avant Carnavon-, beaucoup de mineral et des collines - un faux air d Ecosse avec leurs landes aux couleurs parme, rose qui changent avec le soleil pour devenir jaunes puis marron et ocre au soleil couchant.
Nous voici en route pour Tom Price, ville la plus haute du western australia, ville miniere, du fer cette fois. Elle s appelle Tom Price en hommage a Monsieur Tom Price qui decouvrit il y a une vingtaine d annees le gisement immense de fer auquel la ville doit sa naissance.
Le pauvre homme a pris sa retraite à 71 ans et de retour aux Etats Unis a été terrassé par une attaque cardiaque foudroyante à la suite d'un appel de la compagnie minière confirmant la découverte d'un énorme gisement de fer là où il l'avait indiqué.
Une décision s'impose : quelle route choisir ? rester sur la route goudronnée et faire 80 kms de plus ou prendre la route en terre plus courte ? nous irons donc voir l'état de celle ci. La matinée avance, nous venons de croiser la première carcasse de kangourou entourée d'un rapace et de corbeaux, deux voitures nous croisent nous échangeons l'outback wave salut traditionnel, un petit signe de la main entre voyageurs.
Une vache sur le bord de la route sur le point de traverser s'arrête pour nous regarder passer (qui est le plus intéressé ?) puis nous en voyons plusieurs petits troupeaux, certaines minces ,d 'autres squelettiques des zébus, des petits veaux suivent leurs mères, elles cherchent le portail pour rentrer sur une propriété.
Nous ferons 240 kms sans rencontrer une pompe à essence ou un café. C'est le dilemne : route goudronnée ou pas? prenons la route en terre. Les nuages arrivent, l'eau qu'ils transportent ne tombera pas ici mais les derniers 60kms j'aimerais tout de même les faire sur une piste séche.
Un nuage de poussière (une voiture arrive en face) nous lui faisons signe, il s'arrête : c'est bien la route de Tom Price ? oui, il faut juste franchir deux creeks, elle n'est pas bien indiquée n'est ce pas ?
nous sommes rassurés et repartons Yep on a assez d'essence mais tout juste, faut pas qu'on se trompe. On y va, on y va, on y va mais c'est quand qu'on arrive ? y'a personne sur cette route, lentement l'angoisse monte, la route se dégrade et nous voyons qu'elle ne va pas qu'à Tom Price mais aussi à 250 kms de là, Tom Price faut tourner à droite.
Pas de route à droite, par contre on voit qu'une nouvelle mine va surement ouvrir pas loin de la route, il y a des tracto pelles, des camions d'essence, des camions pour damer la piste mais ils sont loins et on ne peut pas prendre le petit chemin labouré qu'ils ont créé, plus loin de gros camions, nous ralentissons, pas un chat, rien. Ah nous sommes sauvés voici une voiture, nous lui faisons signe il va si vite (c'est une voiture de la mine) qu'il ne voit pas que nous lui faisons signe tous les deux, si après nous avoir dépassé il fait marche arrière - bonjour elle est loin la route de Tom Price ? mais non pas du tout à 200 m il faut tourner à droite, merci merci. Deux cent mètres plus loin il n'y a rien nous continuons deux kilomètres et voyons deux géomètres ils font une nouvelle route pour la future mine et nous montrent la route à 50 m d'où nous sommes à droite, ouf "merci messieurs" en plus elle est goudronnée jusqu'à Tom Price, c'est le pied.
Camping, douche, boissons, courses, le lendemain pour reprendre la route vers le Karijinni Park nous nous pointons à l'unique station service de la ville "ben oui, c'est à dire le camion pour le diesel il va arriver aujourd'hui mais on sait pas quand" "bon ben on va faire un tour et on revient"
nous partons faire un piquenique il est 10 h et à 1 heure il est grand temps d'aller faire le plein, nouvelle version " le camion il arrive à minuit" ah...
Retour vers le camping où on nous dit que cela arrive tout le temps, on a l'impression d'être dans un livre de Stephen King, si ça se trouve on repartira jamais de Tom Price; LE LENDEMAIN MATIN QUAND ON FAIT LE PLEIN DE DIESEL LA POMPE A ESSENCE EST VIDE.
mardi 18 mai 2010
Lake Grace
Partis d'Hyden nous faisons des kms et des kms et des kms pour descendre vers la côte au sud de Perth et fourbus nous nous arrêtons à Lake Grace (comme dab pas vu de lac, une fois bien installés au camping nous dégustons notre coca du soir et voici un vieux monsieur qui vient nous parler "G'day I'm Wally" "Hi Wally" "est ce que vous êtes passés par la réception ? parce que je viens de revenir" "oui bien sûr" "vous avez vu qui" "une dame, on a même un reçu" "ah bon parce qu'elle vous a pas enregistrés sur le cahier" "voilà Wally notre reçu de cb" "ah oui, bon ben c'est à dire que ma femme est sortie de l'hopital psychiatrique ce matin, elle souffre de démence, alors faut que je surveille tout ce qu'elle fait, y'a des jours elle est vraiment très aggressive"
Le soir je vais prendre ma douche mais je suis maligne, j'ai ouvert d'un coup de pied toutes les toilettes et les douches avant de bien refermer ma cabine et j'ai pas traîné...
Le lendemain, nous reprenons la route pour Albany, joli ville balnéaire, puis le Warren National Park puis Fremantle mais ça, c'est ...
Le soir je vais prendre ma douche mais je suis maligne, j'ai ouvert d'un coup de pied toutes les toilettes et les douches avant de bien refermer ma cabine et j'ai pas traîné...
Le lendemain, nous reprenons la route pour Albany, joli ville balnéaire, puis le Warren National Park puis Fremantle mais ça, c'est ...
dimanche 16 mai 2010
norseman hyden
Tout contents d etre enfin a norseman ns ns rendons a l office du tourisme, la dame ns vante sa ville et ns indique la route allant d ici a Hyden ou se trouve le fameux wave rock. Norseman doit son nom a un cheval celui d un prospecteur qui attacha son cheval un soir et le retrouva boiteux le lendemain, le caillou malencontreux s avera etre une enorme pepite d or.
Nous montons donc à la petit colline de la découverte, il y a toujours une mine d'or qui est toujours exploitée assez impressionnant d'ailleurs quand on approche des mines portails de 4 m de haut grillagés avec des portes qui peuvent se fermer sans prévenir ça donne pas envie d'approcher, mais bon sur cette petite colline la vue était fantastique; nous avons piqueniqué et pleins d'enthousiasme et de confiance en nous et en Reimo (le campervan est japonais tout de même) nous décidons d'aller à Hyden par la route en terre; la dame à l'office du tourisme est désolée : pas de carte précise de la route indiquant les choses à voir et les emplacements des deux campings, lacs, etc, "no worries" qu'on lui dit , un petit tour au supermarché (confiants en nous mais pas fous faut manger quand même et surtout boire parce qu'à Norseman c'est la même chanson que dans le Nullarbour y'a pas d'eau disponible) on fera avec les 30 litres d'eau qu'on a et nous voilà partis.
A peine sortis d'en ville nous nous retrouvons au milieu d'un lac et quel lac, l'eau est entièrement évaporée et il ne reste plus qu'un lac blanc couvert de sel, quel choc, là on se rend compte que l'eau est en effet limitée. On continue des kms puis des kms, ce serait bien de trouver ce foutu camping on arrive du Nullarbour quand même et la fatigue commence à nous peser, pas de camping oui il y a bien des numéros et des flèches sur le bord de la route mais c'est toujours des monuments, rochers divers, emplacements de piste menant ailleurs, etc pas de camping, il est 15h, on continue, 16h on continue, 16h30 on desespère puis oui on trouve, le camping sauvage est super, il y a des toilettes et 5 emplacements, nous on prend un avec barbecue et on fait le feu dès fois qu'il y aurait des bestioles elles viendront pas.
Le lendemain, on repart. Je dois vous dire que la première journée nous avons croisé 7 voitures venant dans l'autre sens et le deuxième jour 3 autres mais jamais nous ne voyons une autre voiture allant dans le même sens que nous. C'est facile de voir qu'une voiture s'amène il y a un nuage de poussière bien avant, bien rouge et on espère que le vent ne se rabattra pas de notre coté. Tout d'un coup un méga nuage, géant, alerte à bord kes ke c ke ça ? en plus on a bien lu le panneau les camions de plus de 56m sont interdits sur la route... c'est un camion de la mine, on se retrouve dans le monde de gulliver et on se gare et saluant bien gentiment le conducteur du camion qui contracté sur son volant n'a pas le temps, l'envie ou les moyens de nous répondre, ouf ça y est il est passé. Faut dire qu'ici les mines y'en a d'un coté mine de cuivre, de l'autre mine de fer, et la bas (oh oui j'y vais mais pourquoi tu veux pas y aller ?) y a une mine de diamants.
Par contre personne n'habite ici, pas un chat rien de rien.
Nous croisons la dog fence qui commence ici et continue sur des milliers de kms pour interdire l'accès aux dingos (ceux à 4 pattes) puis un chemin historique pour relier deux villages, la route continue, quelques perroquets, puis soudains nous voici arrivés (et bien contents) à Hyden où nous visitons Wave Rock.
C'était joli et très intéressant, nous avons discuté avec une fermière du coin, petite ferme de 12000 hectares de céréales, ils attendent l'eau et sont obligés de semer à sec, comment une terre si pleine de sel peut être fertile je ne sais pas;
DEMAIN LAKE GRACE mais ça c'est une autre histoire...
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